27 Septembre 2013

Exposition Ma ville par satellite dans le RER B

Jusqu’en janvier 2014 , le CNES et la RATP proposent aux voyageurs de la ligne B du RER l’exposition Ma ville par satellite. A découvrir sur les quais de la gare Luxembourg, à Paris : la diversité urbaine dans le monde et les nombreuses problématiques de la ville...
27 septembre 2013

Une vue imprenable à 694 km d'altitude !

Depuis 2008, plus de la moitié des habitants de notre planète vit en ville. Et l’histoire montre que les villes et leur bouillonnement économique, technique et culturel, ont été au cœur de l’histoire et du développement des civilisations. Grâce aux toutes dernières générations de satellites d’observation de la Terre tels les satellites Pléiades du CNES, regarder la ville en haute résolution depuis l’espace, c’est embrasser d’un seul coup d’œil son histoire tout en se donnant les moyens d’imaginer son futur : contribuer à la rendre plus agréable à vivre, préserver des espaces verts, l’aider à grandir tout en limitant l’étalement urbain, par exemple.

Seuls les satellites nous offrent le recul suffisant sans pour autant sacrifier les détails. Dans l’exposition Ma ville par satellite, les voyageurs pourront découvrir des images des satellites Pléiades 1A et 1B. Depuis leur orbite à 694 km d’altitude, ces derniers peuvent détecter des détails de 70 cm et fournir des images en stéréoscopie, grâce à deux acquisitions successives d’un même site. Chaque satellite engrange plus de 600 images par jour. Cartographes, urbanistes, géophysiciens, hydrologues ou encore géophysiciens s’en servent dans le cadre d’applications civiles comme l’agriculture, la surveillance maritime ou la gestion des ressources, mais Pléiades répond aussi à des besoins militaires. En cas de catastrophe naturelle, ces satellites peuvent être programmés en urgence pour cartographier les zones affectées et apporter ainsi leur soutien aux autorités locales.

6 grands thèmes à l'affiche

Des images de ces satellites sont régulièrement diffusées sur Internet, où elles illustrent jour après jour les phénomènes terrestres visibles depuis l’espace, au gré de l’actualité.

Les quais de la gare Luxembourg, traditionnellement dédiés par la RATP à des expositions sur l’écologie urbaine, offrent un cadre unique pour montrer au grand public ces images en profitant au maximum de leur haute résolution.

New-York, Tokyo, Dubaï, Le Caire, Shanghai et bien sûr Paris : dans Ma ville par satellite, une trentaine de villes à travers le monde se déploient sur 6 panneaux géants (15 m de long sur 6 m de haut) répartis sur les 2 quais de la gare.

 

  • Villes de nuit/Cette aveuglante clarté qui monte de la ville : observer la Terre de nuit depuis l’espace est le meilleur moyen de prendre conscience de l’étendue de la pollution lumineuse, qui a un impact insoupçonné sur les écosystèmes.
  • Villes d’Afrique/Entre terre et mer : résultat de l’histoire, de la géographie et de la variété des climats de ce continent, les villes africaines connaissent des réalités très variées. Les satellites sont alors un outil privilégié pour décrypter leur évolution à travers le temps et envisager leur développement.
  • Villes en perspective/La ville prend corps : les satellites Pléiades offrent des perspectives inédites sur les villes et leurs plus hauts édifices. Leurs images sont utiles aux urbanistes pour évaluer la densité du bâti et identifier les opportunités de développement pour limiter l’étalement urbain.
  • Trame verte/Jungle urbaine : les satellites Pléiades contribuent efficacement au travail de préservation de l’environnement et le rétablissement de corridors écologiques.
  • Une ville, des villes/La ville dans tous ses états : Au gré des continents et de la géographie, la ville prend des formes très diverses d’où émergent cependant des motifs communs. Depuis les années 1970, les satellites aident urbanistes et collectivités locales à mieux comprendre la ville afin d’en maîtriser l’évolution.
  • Villes spectaculaires/Cités idéales ou cauchemar écologique ? : aujourd’hui, en bordure de déserts arides et de champs d’hydrocarbures, poussent d’étonnantes villes d’un nouveau genre, entièrement dédiées aux loisirs et à l’agrément, dont les satellites sont les témoins.

Voir aussi